Coeur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous

 Chers amis, le mois de juin n’apporte pas seulement son lot d’examens, de concours ou autres joyeusetés de fin d’année. C’est aussi et vous le savez le mois du Sacré-Coeur de Jésus. Après avoir prié la Sainte Vierge nous nous tournons désormais vers le Cœur Sacré. Comment ne pas être ému de ce que le Christ s’est donné totalement à nous pour nous sauver, pour nous racheter ? Il n’a pas lésiné sur les moyens à prendre. La radicalité de son Amour va lui faire tout donner, c’est-à-dire, tout Lui-même...

Marie - Reine

Pour tout chrétien le mois de mai, c’est le mois de Marie. Le trente et un mai, nous fêterons Marie-Reine selon l’appellation consacrée par le Pape Pie XII dans sa Lettre Encyclique Ad caeli Reginam du 11 octobre 1954. L’occasion nous est ainsi donnée d’approfondir notre dévotion mariale. «Que tous s’approchent donc, avec une confiance plus grande qu’auparavant, du trône de miséricorde et de grâce de notre Reine et Mère, pour demander le secours dans l’adversité, la lumière dans les ténèbres, le réconfort dans la douleur et les larmes; qu’ils s’efforcent surtout de s’arracher à la servitude du péché et qu’ils offrent un hommage incessant, pénétré de la ferveur d’une dévotion filiale, à la royauté d’une telle Mère.» Et le Pasteur angélique de poursuivre dans le même document pontifical : ...

Victoire ! C’est bien le mot qui convient pour Pâques. En passant par la Passion, la Mort et la Résurrection, le Christ nous sauve de ce qui paraissait devoir nous engloutir définitivement depuis le péché des origines, la mort, les ténèbres, le mal. La foi en la victoire du Christ, le Saint-Sauveur, nous aide à reprendre les textes du Dimanche des Rameaux et à méditer sur la Royauté de Jésus. Il est accueilli dans la Ville sainte, Jérusalem, par les petits, les pauvres, ceux qui, détachés de tout, n’attendent que Jésus dans la simplicité de leurs coeurs. «Hosanna, Ô Fils de David». Mais la royauté du Christ ne peut pas se contenter d’un bref hommage, même sincère, même profond...

Le carême...


Le Carême est là devant nous qui s’ouvre largement jusqu’à Pâques. Ce temps de préparation à la plus grande fête de l’Année liturgique ne doit pas nous trouver cette fois-ci indifférent. Bien au contraire. Et la première résolution que nous devons prendre sérieusement est de vouloir faire un bon Carême. Le vouloir intensément, le vouloir tous les jours, le vouloir chaque matin. Ce ne doit pas être une obsession, mais tout simplement vouloir ce que veut l’Église, généreusement, avec un grand coeur.

Qu’il est doux de commencer le mois de février avec une fête de Notre-Dame qui est aussi une fête de Notre-Seigneur. Cette fête bien aimée de la Chandeleur nous rappelle que, si Notre-Seigneur est venu nous libérer du péché, il s’est rendu obéissant aux moindres prescriptions de la Loi, dont il allait bientôt accomplir les figures. La Loi de Moïse ordonnait en effet de consacrer au Seigneur tout fils premier-né puis de faire une offrande pour le « racheter » (Exode 13, 1-3) et obligeait la mère à accomplir les rites de la purification dans le Temple, en faisant le sacrifice voulu (Lévitique 12, 1-8). Le Rédempteur racheté et la Toute Pure purifiée ! Si Notre Seigneur et sa mère immaculée se sont ainsi soumis aux exigences de la Loi uniquement pour nous donner l’exemple, combien nous chrétiens devons être prêts à accomplir avec joie les devoirs que nous impose notre Mère l’Église pour notre bien spirituel.

Ce mois de février est aussi le temps de la Septuagésime ; laissons Dom Guéranger nous enseigner :